de "la grande souffrance", n'est plus. On apprend qu'avant de disparaître, il l'a confiée aux bons soins
de son ami Jean, fidèle d'entre les fidèles, qui l'accompagne à distance respectueuse et attentive. Au village, dans les collines, elle fait la rencontre cruciale d'une enfant que le destin a rendue silencieuse.
Entre vagues et falaises, le livre raconte sa prise d'élan vers une autre version d'elle-même, une évasion : Marie, mère et sainte, s'affranchit ici doucement mais sûrement de l'iconographie qui la fige. Et de la liturgie qui lui coupe la parole. Elle se découvre - corps et âme - à la rencontre des autres, au contact des vies sans bruit, par l'exercice et la transmission d'un savoir secrètement acquis dans l'enfance, une révolution intime, une liberté inouïe : écrire.